Pierre Garel travaux artistiques 2021

accueil cv textes boutique Hangar 11 Dplacés

s i t e a r t i s t i q u e

(55 ans)

Décès de son ami Alexis Nouailhat, illustrateur animalier

premières performances collectives

1 - I can say I hope it will be worth what I give up

1 - Polyptique (8 parties) - collage et acrylique sur bois - 212x 112 cm

2 et 3 - détails

2 - What I'm searching for, to tell it straight, I try to build a wall

1 - Polyptique (8 parties) - collage et acrylique sur bois - 234x 132 cm

5 et 6 - détails

3 - You don't know me I'm an introvert an excavator

1 - Polyptique (8 parties) - collage et acrylique sur bois - 256x 126 cm

8 et 9 - détails

Trois polyptiques réalisés impulsivement. Règle du jeu : n'utiliser que les restes qu'on a sous la main dans l'atelier, là aujourd'hui : papiers, bois, tissus, photos, fonds de pots de peinture et de colle. Besoin de créer sans pouvoir faire autre chose que de dresser un état des lieux de mon état mental du moment : éclaté, désorienté, angoissé, perdu. Paraît que le monde aussi va mal. Grosso-modo, une unité d'ensemble, parce que les restes sous la main sont limités, parce que j'aime trier et aligner je n'y peux rien ça aide un peu à se repérer dans le brouillard. Pas de mise en scène d'un pathos. Un constat. Acrylique noire : un fauteuil du village en bois qui flotte comme une méduse - my mind is in a jellyfish-like drift, clin d'oil aux « Drawning Nymphs » de Wangechi Mutu : c'est l'étude de son extraordinaire ouvre qui m'a obligé à réagir après des mois d'apathie. Obligé : une claque dans la gueule et un coup de pied au cul. Merci Wangechi Mutu. Les titres sont issus des paroles de « L.E.S. Artists » de Santigold (2008).

Ton'd kienga yé ?(Crossroads) - série de 5 - Avril 2021

acrylique et transfert sur toile 50 x 50 cm, photographie sur bois 30 x 30 cm, bois grignoté par les termites, formats variables.

1 - Ton'd kienga yé ? (Crossroads) 1

2 - Ton'd kienga yé ? (Crossroads) 2

3 - Ton'd kienga yé ? (Crossroads) 3

4 - Ton'd kienga yé ? (Crossroads) 4

5 - Ton'd kienga yé ? (Crossroads) 5

6 à 10 - vues latérales

11 à 15 - détails

Ton'd kienga yé, où allons-nous ? Photographie : ma fille Sibidou, 15 ans, qui essaye de sortir de quelque chose. D'une boite ? du cadre ? Pour aller où ? 3 possibilités : dans l'image, dans la matière, ou dans la couleur. 3 univers, 3 réalités, 3 topographies du désir. Une métaphore d'un chemin à prendre, dans un choix difficile entre plusieurs. Je parle d'elle, je parle de moi. Partir. Bifurquer. Bouger de là. Dans la peinture qui s'éclate dans l'espace.

No Gender - performance 30 mn

Francky BELANY (performance, texte) Pierre GAREL (performance, peinture)

Sam DOL (musique) Ouassila KHAROUNE (bande son), Martin DEMAY et Habib KADI (prises de vue)

à la Camionnette, Kologh Naaba, Ouagadougou, 11 octobre 2021.

1 à 4 performance

5 - vidéo (6'19 - montage Pierre Garel)

6 à 9 - espace scénique final

« Est-ce parce que j'ai des seins que je dois féminiser ce que je dis ? Est-ce parce qu'il a une barbe qu'il doit masculiniser ce qu'il dit ? » Un plaidoyer pour prendre ses distances de la chape de plomb de la différenciation sexuée. Pourquoi ne pas revendiquer d'être de genre neutre ? Etre juste humain, n'est-ce pas suffisant ? Ne partageons-nous pas 99% de notre physiologie ? A-t-on envie d'être en permanence édulcorée, libidineusement doucerisée, objectisée, infériorisée ou harcelée, quant on est née femme ? Pour ma part, je suis fatigué, écoeuré, honteux d'être assimilé à cette clique masculine mafieuse qui domine le monde depuis des millénaires et fait trembler tout ce qui bouge sous le ciel, qui justifie cette domination par tous les moyens, les plus insidieux, malhonnêtes ou violents. Cela n'a rien à voir avec la sexualité - chacun a droit à la sienne. La quasi-totalité du temps social, on n'a vraiment aucune raison d'être genré. Dont acte. Texte de Roger Calmé sur ZO mag'

No Gender 2 - performance 30 mn

conception Francky BELANY (performance, texte, interview, peinture) Pierre GAREL (performance, musique, photo, peinture),

Ouassila KHAROUNE (montage son, prises de vue)

1 à 4 - performance

5 - affiche (conception Pierre Garel)

6 - photo-peinture finale

7 - vidéo (9'03 - montage Pierre Garel)

Une autre version sur le même thème de l'abolition du genre. Plus joué dans la première partie, l'improvisation apparaît ensuite avec la participation du public (accessoires et peinture). Un homme et une femme très typés décident, en demandant l'aide du public, d'effacer leur appartenance stéréotypée à un genre. La couleur - ici bleue, celle de Francky Belany cette fois-ci - a pour rôle de supprimer ces différences pour nous unifier dans une même identité sociale.

dessin pour Alexis nouailhat