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s  i  t  e       a  r  t  i  s  t  i  q  u  e
 
 
 
(38 ans)
première grande exposition avec un artiste burkinabè, Pytha Nikiéma, sur le thème du désir de véhicule
atelier personnel dans une cour à Ouidi, quartier nord de Ouagadougou
rencontre Mona Ouédraogo, sa future femme

1 - 5 - l'huile sous ses pieds n°1 à 5 (série de 5)

60 x 60 cm - photographie, acrylique, graphite sur papier marouflé sur toile

 

Nos mécanisations mentales

avec Pytha Nikiéma, installation au Centre Culturel français, Ouagadougou

latérite (sol), pneus, kraft, métal (carcasse de voiture), acrylique, pigments, photographies, cordes, toile et bande son.

1 à 3 - vues générales de l'exposition

4 - acrylique sur kraft suspendu dans la carcasse de voiture

5 - huile de vidange sur photographie (au sol)

6 - Celui qui dégueule (acrylique sur mur)

7 - Une visiteuse devant la sépulture diffusant la bande son

8 - acrylique et photographie dans pneu

9 - Le vieux musicien pendant l'enregistrement, dans la cour-atelier des artistes

10 - Affiche de l'exposition (conception Garel et Nikiéma)

 
"Pytha Nikiéma et Pierre Garel sont plasticiens. Le premier travaille sur les cris, le second sur le déplacement. Ils fusionnent ici leur pratique pour bousculer leurs habitudes de créateurs - et gueuler contre l'obsession du véhicule, si flagrante ici et ailleurs; Toutes les pièces de cette exposition ont été faites à deux. Ce sont des peintures, des photos, des installations : têtes enfermées dans des pneus, faces calcinées qui hurlent et vomissent des chambres à air, ou pieds qui dérapent sur des flaques d'huile de vidange - avec latérite poussiéreuse et bande-son lancinante pour nous envelopper sans concession dans ce monde mortifère, le nôtre. L'esthétique est expressionniste, et le propos est critique : nos mentaux sont mécanisés, déshumanisés, formatés sur le matériel et le paraître. Attention danger. Car maintenant, « perdre pied » signifie « remplacer ses membres inférieurs par des roues ». Pour aller plus vite droit dans le mur." Pierre GAREL, texte du programme du CCF de Ouagadougou, avril 2004. article de Hervé Honla

Fati attend - 100 x 160 cm - acrylique sur papier marouflé sur toile

vues d'atelier

 
 
 

Atelier personnel de Ouidi, Ouagadougou