Pierre Garel travaux artistiques 1996-2000

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s i t e a r t i s t i q u e

(30-34 ans)

1996 : Premières intégrations de photographies

Collaborations avec Laurent Brunet et Livia Deville

De 1995 à 2000, travaille à La Malterie, à Lille, avec entre-autre Amélie Lerebourg,

Caf, Patrick Drut, Fred Martin, Franck Populaire, Jérôme Progin

Voyages à Lisbonne, Naples, Londres et New York

Variation sur une violence redoutée

Exposition Pierre Garel à la Malterie, Lille, juin 1996

1 - installation d'ensemble

2 - Variation sur une violence redoutée 1 1996 - 100 x 100 x 6 cm - acier, huile, acrylique et encaustique sur toile

3 - Variation sur une violence redoutée 3 1996 - (série de 20, 9 extraits) - 1996 - 20 x 20 cm -

papier, adhésif, verre, acier, photographie, encre, objets

4 - Variation sur une violence redoutée 4- 1996 - 80 x 200 x 8 cm - acier, acrylique sur acétate

Projet assez expérimental pour moi, constitué de 9 ensembles dont plusieurs installatons éphémères. Nombreux éléments ramassés sur un terrain vague derrière le chemin de fer au sud de Lille. Je venais d'arriver dans la région, et une certaine dureté dans l'atmosphère et le paysage m'ont poussé à occuper mes étendues jaunes avec des fragments métalliques, rouillés, cassés, industriels.

Comment entrer dans Lisbonne ?

1 - Désert/ville 1 - 1997 - 15 x 15 cm - collage et peinture sur céramique

2 - Ici/La-bas - 1997 - 4 x 4 ;m - collage sur céramique (169 pièces)

3 - Lieu unique, et cercle - 1997 - 50 x 50 x 8 cm - acrylique sur verre sur photographie

4 - Pavé avec face jaune - 1997 - 7 x 5 x 4 cm - acrylique sur pavé de calcaire

5 - Projection 3 - 150 x 200 x 40 cm (sol et mur) - 3 projecteurs "études", diapositives, verre, bois, acrylique sur verre, photographie

6 - Arrêts sur traces et images 2 - 1998 - 32 x 81 cm - photo, papier, acrylique, huile de lin, encre et verre sur papier

7 - Tryptique avec tache - 1998 - 24 x 75 cm - ;acrylique sur photographie

8 - Morceaux de trajet (chemin de fer) - 1998 - gélatine photographique sur 32 carreaux ;de céramique blanche e 33 x 33 cm

Pièces réalisées à la suite de deux séjours à Lisbonne, Dans l'ensemble de ces travaux, le jeu plastique est important,rythmé par les pavès blancs et noirs des rues et les carreaux de céramique blanche des Azulejos. Le passage avec pudeur, incertitude, curiosité dans une ville que l'on découvre, un pays dont on annone quelques mots d'une langue savoureuse est évoqué dans l'ensemble de ces pièces regroupées sous le nom "Comment entrer dans Lisbonne ? Quelques pièces de cette série seront exposées à "Attitudes Nord", à la Galerie Friche Belle de mai, Marseille

1 - Barragem - 1997 - 25 x 25 x 4 cm - métal, pigment, résine

et 3 - Echelle 1/10 000e n°1 - 1998 - 80 x 80 x 2 cm (sol) - acier, pigment, résine

4 et 5 - Surfaces qui attendent

Exposition Pierre Garel à la galerie Zone de Confusion, 1999, Lille

Un retour aux bacs métalliques carrés, avec la découverte de la résine polyester qui capture et étale les pigments selon le contrôle où le laisser-aller que l'artiste adopte pendant sa réalisation. Le premier, "Barragem", est de la période des pièces lisboètes, les autres ont été regroupés pour une exposition à la Galerie "Zone-de Confusion" à Lille.

1 - Playing Go in New York - 1999 - 125 x 250 cm - collages, taches, graphite, résine, métal sur papier marouflé sur bois

2 - détail

3 - Le vide pendant la rencontre (série de 7) - 1999 - 72 x 72 x 6 cm papier, résine, et clous sur papier marouflé sur bois

4 - Petites rencontres sur 4 km2 - 1999 - (série de 12) 27 x 27 cm - papier, huile de lin, encre et café sur papier marouflé sur bois

5 - Liberté intérieure (Napoli) - 1999 - 144 x 144 x 6 cm - collage, huile de lin et clous sur papier marouflé sur bois

6 - A mi-chemin - 2000 - installation de 56 pièces sur 2 x 2 x m (sol et mur) - infographie et résine sur bois

7 - Se centrer c'est difficile - 2000 - 27 peintures (pigment et résine sur bois) de 50 cm de diamètre, 27 photographies sur bois de 30 cm

8 - Se centrer c'est difficile - 2000 - Exposition Pierre Garel à la Petite Surface, Faches-Thumesnil

L'intérêt pour le jeu de Go (voir projet collectif ci-dessous), ses pierres lenticulaires et son plateau qu'on occupe progressivement comme une toile, et le principe cartographique des parties s'associent au désir d'occuper des surfaces analogues à un quadrillage des rues d'une ville que l'on parcourt (Londres, New-York, Naples...) avec des éléments flottants et circulaires.

Projet Collectif

1998 - parties de go artistique

Projet Pierre Garel - atelier de la Malterie, Lille,

technique mixte sur mélaminé blanc - 100 x 100 cm

1 - partie 3 Caf et Pierre Garel

2 - partie 6 Livia Deville et Pierre Garel

3 - partie 11 Amélie Lerebourg et Pierre Garel

4 - Bernard Menet et Pierre Garel réalisant partie 14

Ces improvisations plastiques sont nées du rapprochement que j'ai constaté entre l'esprit de ce jeu d'Extrême Orient, et ma pratique de cette période. Dans les deux cas, une surface est progressivement occupée de manière cartographique dans le but de s'approprier des territoires. Ces parties se jouent à 2 selon des modalités librement inspirées des règles du jeu de go. Des pièces ont été réalisées avec Amélie Lerebourg, Livia Deville, Caf, Laurent Brunet et Bernard Menet.

1998 - Train de textes

scénographie pour Christine Gabard, metteur en scène, et les Lutins Plancheurs, comédiens.

1 et 2 - installation dans le grenier de la Malterie, Lille

1999 - Trio

Exposition Laurent Brunet, Livia Deville et Pierre Garel au Château de Servières, Marseille

1 à 3 - Avec l'aide du hasard - (ensemble, détail et exemple d'un carré) - 360 tableautins de 15 x 15 cm sur isorel, technique mixte, accrochés aléatoirement

4 - Improvisation trio - interventions in-situ sur mur

Un projet commun aboutissant à une exposition à 3 présentant 3 accrochages réalisés collectivement selon des modalités différentes, dans les 3 salles du Château. Le projet a commencé par des envois croisés de carrés de 15 x 15 cm d'un artiste à l'autre, qui habitaient dans des villes différentes, et s'est terminé par une installation in-situ improvisée. La salle intermédiaire présentait "Ways of traveling", une série de carrés de 42 x 42 cm sur support variés installés sur une seule ligne.